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Fin de vie : La tribune du Pacte civique pour la fin de vie

samedi 13 avril 2024

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Alors que le gouvernement présentait le 10 avril, en Conseil des ministres, son projet de loi sur la fin de vie, le Pacte civique pour la fin de vie, dont font partie l’UNSA et l’UNSA Retraités, publiait dans Le Monde daté du même jour, une tribune dénonçant les insuffisances du projet gouvernemental.

Le projet de loi sur la fin de vie constitue certes une avancée, malgré ses insuffisances. C’est la première fois que la question de l’aide à mourir est abordé dans un texte de loi en devenir. La volonté de généraliser les services de soins palliatifs dans l’ensemble du territoire et le souci de renforcer les moyens qui sont accordés à ces services vont aussi dans le bons sens.
Mais on relève une ambition très modeste, les perspectives d’amélioration des services de soins palliatifs sont étalées sur un échéancier de dix ans.
L’aide active à mourir a été ramenée à la simple notion d’aide à mourir, conditionnée à l’accord d’un collège de médecins.

Le Pacte civique a dénoncé un certains nombre de manques dans le projet présenté le 10 avril et rappelle dans sa tribune les attentes qu’il a déjà exprimées :

  • Nécessaire légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie,
  • Nécessaire prise en compte des personnes souffrant de maladies neurodégénératives,
  • La référence au moyen terme n’est pas souhaitable car cette définition est très subjective.
  • Nous souhaitons que ce soit le malade qui reconnaisse lui-même le moment où ses souffrances, qu’elles soient physiques ou psychiques, deviennent insupportables.
  • De manière globale, les personnes en situation de maladie grave et incurable doivent se réapproprier leur parcours et leurs choix : celui d’avoir recours à des soins d’accompagnement ou non, à l’aide à mourir ou non, celui de déterminer le moment du recours à ces soins.
  • Le patient, s’il est en situation de prendre des décisions de manière éclairée, doit être mis au cœur des décisions concernant sa fin de vie. Si la personne n’a plus la capacité de faire des choix éclairés, il est primordial de s’appuyer sur ses directives anticipées ou sa personne de confiance pour que soient respectées ses volontés.
    Tribune du Pacte civique pour la fin de vie