Pour que la mémoire éclaire l’avenir

Les matricules tatoués en bleu sur ces bras quasi-centenaires sont là pour rappeler aux jeunes générations ce que fut le nazisme et sa volonté d’exterminer en masse des enfants, des femmes, des hommes sur le seul critère de la « race », réputée inférieure...

A l’heure où ces dernières voix vont s’éteindre, nous devons, notre génération comme celles qui suivent, nous instaurer passeurs de mémoire pour que cette horreur ne tombe pas dans l’oubli. Pour qu’elle ne s’efface pas dans la nuit et le brouillard d’une amnésie collective...

Le négationnisme a sévi et sévit encore, qui tente de minimiser, de relativiser ce génocide résultant de l’idéologie nazie, dont les tenants et les héritiers ressurgissent dans notre paysage politique, avec plus de vigueur et d’arrogance que jamais. En témoigne le salut d’Elon Musk pour se réjouir de l’investiture de Donald Trump.

Aujourd’hui encore, l’antisémitisme demeure une menace insidieuse, présente à l’échelle mondiale, mais aussi dans notre propre pays. Le combat contre la haine de l’autre, le racisme et l’antisémitisme passe par une vigilance permanente. Il exige de raconter, de témoigner et de transmettre inlassablement.

Cette déclaration de l’UNSA, nous la faisons notre, à l’UNSA Retraités. Ce devoir de vigilance pour combattre le racisme et l’antisémitisme guide nos choix et nos orientations. Il est l’un des fondements de notre Charte. Il nous impose l’obligation de lutter au quotidien contre les révisionnismes et le négationnisme. Pour éviter qu’à tout jamais on discrimine « les autres », en fonction de leurs convictions, de leurs croyances, de la couleur de leur peau...