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Fin de vie, la loi reportée... à plus tard
mardi 11 juin 2024
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Alors que les députés étaient entrés dans l’examen de la deuxième partie du texte de loi sur la fin de vie, l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président de la République a mis un terme de façon brutale au travail engagé.
La loi sur la fin de vie était attendue par une majorité de citoyens. Rappelons que la Convention Citoyenne réunie sur ce sujet avait conclu très majoritairement à la nécessité d’inscrire dans la loi le principe de l’aide active à mourir.
Le Président de la République avait lui même ouvert le débat dès septembre 2022...
Pour l’UNSA comme pour l’UNSA Retraités, l’euthanasie et le suicide assisté doivent être inscrits dans le droit Français.
Même si des oppositions fortes se manifestaient dans le débat parlementaire, on avançait et les enjeux majeurs étaient abordés, sous la conduite experte et déterminée du rapporteur Olivier Falorni.
Le Pacte progressiste pour la fin de vie avait adressé aux parlementaires dans une lettre ouverte, des propositions pour faire progresser le texte vers un meilleur respect de l’ultime liberté de gérer la fin de son existence.
C’était sans compter avec le séisme politique dans lequel nous sommes entrés le dimanche 9 juin. La dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président de la République a mis un terme brutal au débat et réduit à néant toutes les avancées.
Quand ce sujet reviendra-t-il à l’ordre du jour des deux assemblées ? Nul ne peut le prévoir.
Nous ne désarmerons pas, et la mobilisation de toutes les forces décidées à avancer sur la question de la fin de vie demeure.
Les organisations membres du Pacte progressiste se réuniront en visioconférence le 1er juillet pour faire un point sur la situation.