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Les consultations médicales et les médicaments moins remboursés en 2025 !
mercredi 20 novembre 2024
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La ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a annoncé le 18 novembre devant le Sénat que la hausse du ticket modérateur sur la consultation médicale, la part restant à la charge du patient, serait de 5% et non de 10% comme prévu dans la rédaction initiale du Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale. Si la nouvelle peut paraître positive, elle n’en constitue pas moins une régression pour les malades.
En 2025, ce sont donc 35% du prix de la consultation qui seront à la charge du patient ou de sa complémentaire santé comme actuellement.
Comme dans le même temps, la consultation médicale chez le généraliste va passer de 26.50 euros à 30 euros, la part non remboursée va s’accroître significativement.
Un reste à charge en forte augmentation pour les patients.
Jusqu’en décembre, la visite du généraliste coûte 26.50 euros, elle est prise en charge à 70%. Après déduction du forfait de deux euros, la Sécurité sociale rembourse 16.55 euros.
A partir de janvier 2025, la visite du généraliste coûtera 30 euros (revalorisation en décembre 2024), elle sera prise en charge à 65%. Après déduction du forfait de deux euros, la Sécurité sociale remboursera 18.20 euros.
Mais les organismes complémentaires d’assurance maladie (OCAM, mutuelles ou assurances) devront supporter 9.80 euros au lieu de au lieu de 7.95 euros actuellement. Soit une hausse de 23.5% qui risque d’être répercutée sur les cotisations.
Des médicaments moins bien remboursés ?
Dans le même temps, la ministre de la Santé annonce un relèvement du même ordre du ticket modérateur sur le remboursement des médicaments.
Les taux de remboursement selon les types de médicaments passeraient de 60%, 30% ou 15% à 55%, 25% ou 10%. Mais cette mesure ne s’inscrit pas dans le cadre du Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale et peut être prise par décret. Au-delà de l’annonce de la ministre, rien n’est encore précisé.
Le risque du renoncement aux soins
Cette mesure risque d’affecter plus fortement les personnes âgées fortes consommatrices de médicaments. N’oublions pas qu’un nombre de retraités non négligeable, non éligibles à la Complémentaire santé Solidaire sont dépourvus de mutuelle. Pour ces personnes, la tentation du renoncement aux soins, aggravée par le contexte des déserts médicaux, risque d’évoluer défavorablement.